Allongée, sur le dos les bras en croix les yeux fixés au ciel d'un bleu azur, de toute beauté, quelques nuages apparaissent, comme perdu, un peu comme elle dans ses pensées lointaines, il fait si chaud, si lourd, qu'elle ne porte qu'un petit chemisier de coton blanc fait de broderie, de dentelle et simplement noué devant par un joli ruban de satin blanc, chemisier du passé. Porte aussi un joli jupon de coton assorti au chemisier léger et vaporeux.
Décide de se retourner, la voilà installée à plat ventre une inspiration lui est venue elle écrit sur son cahier maculé de blanc, sans ligne. Commence à écrire une ligne puis deux, et ainsi de suite légèreté de sa plume comme il lui parait si facile d'écrire c'est son monde, et personne ne peut la déranger, se sentant si bien si heureuse, vivant pour l'écriture, sa main écrit suit comme si elle était téléguidée son coeur parle, devient léger, se sent si sereine, si sage, sérénité ces moments la sont uniques pour elle, c'est presque inexplicable, que son écriture elle la dorlote comme si c'était son amant oh ! bien entendu son cahier ne lui tiendra pas chaud le soir dans le lit, mais sait qu'elle souhaiterait avoir les deux, un amant et son écriture deux merveilleuses choses qu'elle pourrait ainsi garder au chaud dans l'écrin de son coeur.
Texte écrit par Patricia Villard protégé par le SACD.