Les roses de l'amour

Par dépit amoureux, j'ai donné à cet individu la place de "l'autre" et il se sent indispensable, heureux. Mais pas moi. Allongée sur mon lit, je porte une chemise de nuit de coton blanc. J'aime cette matière ainsi que cette dentelle qui se trouve au bas de ma chemise, à mi-cuisse. La fraîcheur du coton m'apporte bien-être et sensualité. Mes cheveux longs, châtain clair, retombent sur mes épaules. Mes yeux sont tantôt fermés tantôt ouverts. Mon corps est recouvert de l'unique drap blanc. C'est l'été et les fenêtres sont ouvertes. Allongée sur le côté droit, je cherche le sommeil, ce sommeil qui se fait tant désirer.

Subitement, je sens le drap se retirer, glisser le long de mon corps. Immédiatement je pense qu'il s'agit de l'individu qui s'échauffe l'esprit. Je me retourne et je l'aperçoit qui dort à poings fermés. J'ai dû bouger les jambes et faire ainsi glisser le drap. Je me réinstalle confortablement et je réajuste le drap sur moi. Je suis toujours dans la même position. Etrangement, de nouveau le drap glisse le long de mon corps et je ressens une douce caresse sur mes jambes, ce qui me procure une sensation délicieuse et agréable. Cette caresse, je la ressens partout sur mon corps.

Ce texte complet se trouve à la page 85 du livre Sur les traces du mal éditions Baudelaire, écrit par Patricia Villard et protégé par le SACD.

Costa Brava. Espagne.

Allongée sur le dos, les bras en croix sur la plage, son maillot encore mouillé par la baignade qu'elle vient de s'autoriser aux aurores, chacun de ses petits grains de sable fin, délicieusement chaud, pénétrant sous ses ongles, elle enfonce ses doigts, ses phalanges se courbent doucement puis serrent fortement le sable dans sa main, comme si c'était lui, son homme, dont elle rêve encore la nuit comme le jour.

Mais en serrant si fort le sable dans chacune de ses mains, elle ne put s'empêcher de ressentir une petite douleur car la rugosité de ce sable lui fit mal à l'intérieur de chacune de ses paumes, et elle sanglotait en même temps. Etait-ce le sable qui lui faisait mal ? Ou  l'imagination de croire qu'elle le tenait vraiment, lui, son homme, son amoureux ?

Elle restait allongée comme si elle attendait quelque chose. Quoi ? Qu'il vienne ? Espère-t-elle toujours dans le vide ? C'est curieux comme le vide cette fois fait peur. Mais ce vide sera-t'il comblé un jour ? Elle ferma les yeux très serrés, refusant de voir ce qui se présentait face à elle.

Mais cette angoisse et cette agitation furent pratiquement immédiatement soulagées par la douceur du sable fin qui lui tombait sur les chevilles puis remontait doucement et lentement jusqu'à ses cuisses. Puis tout s'arrêta pour reprendre sur le haut de son cou, c'était tellement agréable ! C'est fou comme on peut ressentir une certaine sensualité avec du sable qui parcourt son corps. 

Imagination ou réalité ? Etait-ce bien un homme qui fit passer cette petite douceur en un délicieux moment de désir, fondante de plaisir et de délire ? Moment de pur délire, délire enivrant. Que se passe-t'-il ? Son imagination lui joue-t-elle des tours ? C'est simplement la vague de l'amour .

Ce texte complet se trouve page 81 du livre Sur les traces du mal éditions Baudelaire. Ecrit par Patricia Villard et progégé par le SACD.

Petit amour, petit pour l'affection, la gentillesse, les mots plein de douceur...Mais grand amour, grand pour la puissance et l'excellence...

Langage d'amour, geste d'amour, baiser d'amour, baiser de feu des lèvres consumées par le feu du piment aprhodisiaque... Excitation par ce désir de l'amour enivrant et de douceur fondante tout à la fois...

Piment de feu, rouge baiser, chaleur des lèvres, force, puissance au-delà de toutes les saveurs les plus chaudes... 

de piment et de feu !

Texte écrit par Patricia Villard qui se trouve dans le livre Sur les traces du mal éditions Baudelaire.

Protégé par le SACD.

Ce chevalier blanc masqué, signifiant pureté de l'amour et pureté de l'âme, intervenant à chaque fois qu'il est nécessaire. Ne conserver que cette image. Ecrivant une jolie missive sur un parchemin, d'où est imprégnée une encre noire, de son sceau il signe "la chevalier blanc". Il se permet de rajouter un pétale séché de rose mauve.

La belle aime en secret, mais préférant détourner l'amour, et ne conserver que la missive du preux chevalier blanc, n'aimer que ses belles phrases, ses mots exprimés, transférés d'un autre temps, parfois il faut savoir ne conserver que l'essentiel sans avoir la crainte que tout ne disparaisse à jamais, comme par magie. Que cette magie noire n'interfère le témoignage de sa solidarité et de sa pureté d'âme lui suffit, car elle connaît l'après, ne sera que douleur, que ce chevalier reste masqué, et vivre d'amour à distance lui suffiront pour nourrir ses prochains lendemains.

Texte écrit par Patricia Villard et protégé par le SACD.

Ce texte se trouve dans le livre Sur les traces du mal éditions Baudelaire.

Cette lèvre charnue, colorée par le rouge à lèvres effet mouillé, sensuelle à l'êxtrême...Duo de charme, ces lèvres de femme s'abandonnent sur la fraise pourpre qui rougit sa langue et coule de désir, désir de la manger et de la partager en compagnie de son amant. Goûteur et goûteuse du fruit rouge, ils s'adonnent au plaisir, sans retenue, autour de cette fraise partagée.

Une fois la gourmandise dégustée, un autre partage se fait avec délice, la tentation est vraiment trop grande ! Lola ressent pour son grand amour une immense chaleur, chaleur qui se propage et se répand en elle. Il sait si bien la mettre en émoi, il attise le feu qui est déjà en elle et sent qu'elle prête est à donner et recevoir.

Il ferme les yeux et touche du bout de ses doigts les bas noirs de nylon que porte Lola, il perçoit la douceur de ces bas comme la peau d'une pêche, sa main remonte et s'abandonne sur le tissu blanc et la dentelle de la chemise de nuit qui lui couvre à peine les cuisses.

Ce texte complet est dans le livre Sur les traces du mal éditions Baudelaire de Patrica Villard, page 99. 

Texte protégé par le SACD, et écrit par Patricia Villard.